Femmes
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Cahier de revendication
Journée internationale des droits des femmes - 8 mars 2025
1. La loi sur le gender mainstreaming doit être appliquée à toutes les réformes prévues par le Gouvernement de façon à en apprécier l’impact genré et qui permettrait de lutter contre les violences de genre.
2. Meilleure application de la loi sexisme (22 mai 2014) pour les travailleurs.euses des services publics (création ou formation des services sociaux prévus par les autorités sur ce sujet).
3. Création d’un Ministère des Droits des femmes à tous les niveaux de pouvoir, y compris au niveau fédéral pour corriger les inégalités structurelles qui jalonnent la vie des femmes depuis la petite enfance jusqu’à l’âge de la pension et au-delà.
4. Des emplois pérennes et à temps plein pour les femmes. Nous revendiquons des emplois stables, non précaires et à temps plein ainsi que l’engagement de statutaires au sein de la Fonction publique.
En particulier, le personnel de nettoyage et de catering doit être engagé sous régime statutaire, et non contractuel ou de premier emploi. Une réinternalisation du personnel de nettoyage dans les organismes où il a été externalisé est réclamé.
5. Mise en place et création de structures d’accueil pour les enfants, les enfants malades, les personnes handicapées et les personnes âgées accessibles financièrement et en suffisance. Nous revendiquons également la revalorisation de ces métiers d’accueil et de soin. Il est également nécessaire pour les pouvoir publics de prendre en compte l’évolution de la structure familiale.
6. Reconnaissance de la pénibilité des métiers féminins, dont notamment les infirmières, le personnel de nettoyage, etc. La majorité des métiers reconnus comme pénibles sont majoritairement occupés par les hommes. Or, le métier d’infirmière pour les hôpitaux publics n’est pas reconnu alors que c’est le cas dans le secteur privé.
Nous demandons donc la reconnaissance du métier pénible pour tout le:
• Personnel des soins de santé qui a fait preuve d’un dévouement incontestable lors de ces dernières années.
• Personnel d’entretien des services publics.
7. Augmentation des barèmes pour les fonctions occupées par des femmes dans le secteur public: Les barèmes sont neutres, mais les femmes accèdent moins aux hautes fonctions et prestent généralement plus de temps partiel. Cela rend leurs barèmes moins intéressants.
8. Possibilité de prétendre à la pension à partir de 60 ans, avec 30 ans de carrière. Les femmes seront particulièrement pénalisées par le système de pension prévu par le Gouvernement Arizona. La carrière moyenne des femmes en Belgique n’est que de 34 ans, les femmes ont souvent des interruptions de carrière (temps partiel pris pour les enfants et les ascendants,…), ce qui pénalise les femmes pour leurs calculs de leurs pensions.
9. Maintien de l’AGR (Allocation de garantie de revenus) : le personnel qui se trouve dans le niveau E engagé à titre contractuel à temps partiel doit continuer à pouvoir bénéficier de l’AGR et devrait être statutarisé.
10. Le congé de maternité rémunéré à 100% pour les contractuelles, comme c’est le cas pour les statutaires.
11. Le congé de paternité égal au congé de maternité et rémunéré à 100% est une volonté de la commission femme IRB afin de parvenir à l'égalité dans les tâches d'éducation des enfants. Les hommes doivent pouvoir s’impliquer autant que les femmes et ce dès la naissance de leur enfant.
12. Suppression du statut de cohabitant.e avec maintien des droits sociaux. Tous les travailleurs.euses cotisent de façon égalitaire, en fonction de leurs revenus professionnels et non de leur situation familiale. Cependant, pour déterminer le montant de leurs allocations (chômage, pension, etc..), c’est actuellement la composition du ménage qui est prise en compte, et non l’individu.
13. Des structures et du matériel adapté. Les travailleuses doivent pouvoir bénéficier d’un local d’allaitement et de matériel adapté. Trop souvent, le matériel est envisagé sur base de la norme masculine. Des protection hygiéniques dans la trousse de secourisme disponible sur le lieu de travail est un exemple parmi d’autres.
14. Une prise en charge plus importante de certains remboursements liés à la santé des travailleuses, comme par exemple le remboursement complet d’une perruque médicale suite à un cancer, ... Nous revendiquons également un allongement des deux jours de congé accordé en cas de fausse couche à une semaine.
15. La possibilité du SECAL à disposer d’un accès au registre central pour les décisions de l’ordre judiciaire (registre des jugements et preuve de signification) et autres documents permettant le maintien du droit (attestation des allocations familiales).
Présentation
Dans la fonction publique, les premières Commissions femmes ont été créées dans les années 90, notamment au sein de la CGSP, suite à l’adoption de l’arrêté royal du 27 février 1990. Celui-ci porte sur la promotion de l'égalité de chances entre les hommes et les femmes dans les services publics, pris sur la base de l'avis de la Commission du Travail des Femmes, créée au sein de la FGTB en 1965.
Les Commission femmes ont été ensuite officiellement reconnues et mises en place au sein de la CGSP suite à l’adoption, le 23 Septembre 2004, de la Charte des syndicats belges représentatifs CGSLB - CSC - FGTB sur l’Égalité des femmes et hommes dans les syndicats - Gender mainstreaming dans les syndicats. Cette Charte prévoit en effet la constitution de « structures spécialement conçues pour les femmes ».
Au sein de la CGSP, cette Charte a donné lieu à la modification des statuts qui prévoit la création de commissions techniques des femmes au sein des différents secteurs de la CGSP. Il s’agit là d’une politique interne de représentation au sein de la CGSP qui vise à compenser la sous-représentation des femmes (moins de 30%) au sein des instances syndicales considérées de manière globale, et vise à intégrer l’aspect « genre » dans les thématiques traitées par l’organisation.
Au sein de la CGSP Bruxelles, une Commission technique des Femmes (Commission femmes IRB) a donc été créée et il a été prévu qu’une représentante de la Commission participe au Bureau exécutif avec mandat consultatif.
La Commission technique femmes de Bruxelles a pour objectif :
- d'encourager la représentation des femmes au sein des instances politiques et de décision de la CGSP Bruxelles, avec pour but d’obtenir au moins une parité femmes-hommes dans ces instances ;
- de proposer des actions et des formations sur la situation des femmes dans la société et au sein de la CGSP Bruxelles ;
- de réaliser des analyses selon des critères de genre de l’actualité politique et syndicale et les diffuser via les contacts et la structure de la Commission femmes de Bruxelles ;
- de constituer un réseau et permettre l’échange d’information entre ses membres.
A cette fin, la Commission femmes se réunit une fois par mois. Ses membres restent également en contact tout au long de l’année.
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